Sur les 30th Le laboratoire vivant El-Boghdady de Louxor, en Égypte, a organisé son premier événement en septembre, réunissant un groupe de 20 participants enthousiastes. Cet événement a rassemblé un éventail varié de parties prenantes : 15 agriculteurs, des représentants de l'université d'Assouan, du gouvernorat de Haute-Égypte et de deux organisations non gouvernementales (ONG). Ici, les agriculteurs cultivent principalement de la canne à sucre, des céréales pour l'autoconsommation et du fourrage pour l'alimentation animale.
L'événement a débuté par un discours d'ouverture prononcé par Othman Elsheikh, représentant de l'Association égyptienne pour le développement durable. Il a ouvert la voie aux discussions et a souligné l'importance de l'agriculture durable dans la région. Ensuite, un briefing sur le projet NATAE a été donné, accompagné de la présentation des membres représentatifs du conseil d'administration. Ce conseil est chargé de faciliter les discussions et de prendre des décisions cruciales concernant l'agroécologie dans le contexte plus large du système alimentaire. Au niveau de l'exploitation, les agriculteurs joueront un rôle essentiel en influençant la sélection et l'expérimentation des pratiques agroécologiques, en veillant à ce qu'ils participent activement à l'élaboration de ces pratiques et à ce qu'ils s'expriment à ce sujet.
Au cours de cette réunion, l'accent a été mis sur la discussion de deux chaînes de valeur clés : les céréales destinées à l'autoconsommation et la canne à sucre vendue directement à l'État. Ces chaînes de valeur revêtent une grande importance pour l'économie agricole locale et les efforts de durabilité. Les participants ont ensuite visité les champs des agriculteurs, ce qui leur a permis de faire de précieuses observations et de discuter des principaux problèmes auxquels ils sont confrontés, tels que le manque d'eau, la faible rentabilité et la salinité du sol. En outre, les participants ont activement identifié et discuté d'une série de pratiques agroécologiques essentielles pour promouvoir la durabilité dans la région d'El-Boghdady. Ces pratiques englobent les longues rotations des cultures, les techniques de conservation de l'humidité du sol et le stockage de l'eau dans l'exploitation ; elles sont essentielles pour relever les défis agricoles et environnementaux propres à la région. Il est donc prévu d'organiser d'autres discussions au cours desquelles les chercheurs et les acteurs locaux se rencontrent et échangent leurs connaissances.
L'implication de diverses parties prenantes, y compris des agriculteurs, des institutions académiques, des représentants du gouvernement et des ONG, reflète une approche collaborative pour aborder les questions d'agriculture et de durabilité dans la région de Louxor. Cet événement a probablement marqué le début d'une initiative prometteuse susceptible d'apporter des changements positifs dans le paysage agricole de Louxor.

