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A meeting or workshop in progress in a formal indoor setting

Lancement du PK17, Riyadh, Nouakchott Living Lab, en Mauritanie

Le 21 septembre, le premier des six lancements de NATAE Living Lab a été organisé par notre organisation partenaire GRDR à PK17, Riyadh, Nouakchott, Mauritanie. À PK17, les agriculteurs périurbains cultivent des légumes et des fruits pour leur propre consommation et les marchés locaux.

L'événement de lancement a commencé par les mots d'ouverture du représentant de Riyad et du représentant de la Waliya (région) de Nouakchott. Ensuite, une explication sur le projet NATAE a été fournie et les membres du conseil représentatif ont été présentés. Le conseil représentatif servira de groupe de discussion et de prise de décision sur l'agroécologie au niveau du système alimentaire. Au niveau de l'exploitation, ce sont les agriculteurs qui auront une voix forte sur le type de pratiques agroécologiques à sélectionner et à tester.

Lors de la réunion de lancement, une trentaine d'agriculteurs étaient présents. La plupart d'entre eux ont participé activement à la discussion sur les cultures qui devraient être sélectionnées pour une étude plus approfondie. Ils ont indiqué, par exemple, que notre proposition initiale d'étudier la chaîne de valeur des tomates et des oignons de printemps signifiait en fait que nous mettions l'accent sur les cultures fragiles. Au lieu de cela, les agriculteurs ont proposé des oignons secs et des pommes de terre, également en raison d'aspects liés au marché. Ces cultures ne sont pas exactement considérées comme des cultures "robustes" du point de vue des agronomes, car elles sont toutes deux sensibles aux parasites et aux maladies. D'autres discussions sont donc prévues, au cours desquelles les chercheurs et les acteurs locaux se rencontrent et échangent leurs connaissances.

Après une forte pluie, unique à Nouakchott, nous avons visité les champs des agriculteurs, ce qui a donné lieu à de nombreuses observations et discussions intéressantes. Les problèmes de la région tournent autour de la pauvreté des sols, de l'accès limité à l'eau et des questions juridiques liées à l'accès à la terre. Les agriculteurs ont manifesté un vif intérêt pour la fabrication de compost, l'ajout de fumier et l'utilisation de produits phytosanitaires biologiques (faits maison). Dans l'ensemble, il s'agit d'un début prometteur avec un groupe enthousiaste d'acteurs locaux.