Dans cette lettre d’information, vous découvrirez un récapitulatif de notre événement, la Conférence régionale sur l’Agroécologie : Science et politique, ainsi que les activités passées de nos partenaires du consortium. Plongez-y pour voir comment nous avançons et ce qui se profile à l’horizon !
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Sous le haut patronage du Ministre de l’Environnement de Tunisie, l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) et l’Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (CIHEAM-IAMM) ont co-organisé la Conférence régionale sur l’agroécologie : science et politiques, dans le cadre du projet Horizon Europe NATAE.
Plus de 150 participants en présentiel et près de 200 en ligne, provenant de plus de 15 pays, ont pris part à l’événement. La conférence a réuni une délégation prestigieuse composée de ministres en exercice et anciens ministres, d’ambassadeurs, de décideurs politiques, d’agences de développement, d’organisations paysannes, d’acteurs de la société civile, de chercheurs et de représentants du secteur privé.
Cette conférence a constitué une plateforme dynamique pour partager des connaissances, des stratégies et des approches innovantes afin d’accélérer la transition agroécologique en Afrique du Nord et en Méditerranée, tout en répondant aux défis urgents de la région : dégradation des terres, rareté de l’eau, perte de biodiversité et changement climatique.
Accélérer la transition agroécologique pour des systèmes alimentaires résilients en Afrique du Nord
Lors de la Conférence régionale sur l’agroécologie, des experts, des décideurs politiques et des parties prenantes clés se sont réunis pour discuter des stratégies visant à faire progresser l’agriculture durable en Afrique du Nord. Découvrez leurs témoignages, qui mettent en lumière les principaux défis et soulignent le rôle essentiel des cadres politiques, de l’éducation et du financement dans l’accélération de la transition agroécologique de la région.
La matérialisation de ce que l’Union européenne appelle la concrétisation de l’approche multi-acteurs, car nous avions des ministres, d’anciens ministres, des personnes de l’administration publique, des instituts de recherche, de nombreux représentants de la société civile, des étudiants et de nombreux agriculteurs
Un très bon forum réunissant tous les experts de différents domaines : responsables publics, société civile, secteur privé, étudiants et chercheurs. L’agroécologie est un sujet très pertinent dans le monde actuel, alors que le monde entier se concentre sur le changement climatique.
Conférence importante, c’est ainsi que nous tirons des enseignements essentiels pour promouvoir nos politiques, nos stratégies et nos plans d’action en matière d’agroécologie, et pour garantir que notre programme de corridor vert soit conforme aux meilleures pratiques aux niveaux national et international.
À la fin des deux premiers jours de cet atelier, il est très clair que le monde en général, et en particulier nous, les pays africains du Nord qui possédons des zones arides, avons tout intérêt à développer et à opérer la transition agroécologique, car la survie de nos terres en dépend.
Si un événement géopolitique perturbait les importations, la situation serait encore plus critique. L’agroécologie est vraiment la solution à long terme pour une transition en douceur, et à court terme si l’environnement devenait soudainement beaucoup plus difficile.
Avec nos collègues tunisiens, nous allons essayer de travailler ensemble pour proposer un programme suffisamment riche répondant à tous les critères et paramètres de l’agroécologie. Nous espérons retourner en Algérie après cette rencontre pour relancer l’agriculture agroécologique, notamment pour les grandes cultures, en mettant davantage l’accent sur l’agriculture de conservation des sols, avec l’aide de Dieu.
Le RIAM (Réseau des Initiatives Agroécologiques au Maroc) organise un webinaire sur le Système Participatif de Garantie (SPG) dans le cadre du projet NATAE, financé par l’Union européenne et coordonné par le CIHEAM-IAMM.
Cette initiative vise à rassembler les acteurs de l’agroécologie et de la transition écologique au Maroc.
Du 25 au 28 janvier, 20 agriculteurs, chercheurs et acteurs du développement provenant de Tunisie, du Maroc, d’Algérie, de France et des Pays-Bas se sont réunis en Tunisie pour la première visite croisée organisée dans le cadre du projet NATAE. Les participants comprenaient des représentants de laboratoires de Laghouat, Tizi Ouzou et Sétif (Algérie), ainsi que de Boulmane (Maroc), ainsi que des chercheurs de WUR et de l’IAMM.
L’Institut National Agronomique de Tunisie (INAT) invite les étudiants en agronomie, économie rurale et sociologie à participer à une école de terrain pratique à Kebili, Tunisie, dans le cadre du projet NATAE. Ouverte aux étudiants en dernière année d’ingénierie et de Master issus des pays membres de NATAE, cette initiative représente une opportunité unique d’échanger avec des experts en agroécologie et en industrie. (https://www.iamm.ciheam.org/fr/project/natae/).
Le Living Lab d’El Krib, dans le district de Siliana (Tunisie), a marqué le début de la saison agricole 2024-2025 avec une journée de lancement sur le terrain le 24 octobre 2024, dans le cadre du projet NATAE. Soutenu par l’Initiative de recherche du CGIAR sur l’agroécologie et organisé par ICARDA, en collaboration avec INGC, INAT et les acteurs locaux, l’événement a réuni 54 participants, dont des agriculteurs, chercheurs, conseillers agricoles et ONG, avec une participation féminine remarquable de 50 %.
Dans le prolongement du webinaire « Agroecology Living Labs in Africa », au cours duquel les quatre projets du programme Horizon Europe Farm to Fork — PrAEctiCE, CANALLS, CIRAWA et NATAE — ont partagé leurs perspectives sur le développement des Living Labs à travers l’Afrique, un atelier en présentiel a été co-organisé lors des Open Living Lab Days 2024 à Timișoara, Roumanie. L’événement d’1,5 heure a réuni, lors d’une table ronde, des participants impliqués dans un Living Lab…
MEDAE organisera un webinaire qui présentera les résultats d’une analyse transversale des politiques publiques en Afrique du Nord, ainsi qu’un examen de la place de l’agroécologie dans les conventions internationales. Il s’agira également d’évaluer dans quelle mesure ces politiques offrent un cadre favorable ou défavorable à la transition agroécologique.
